Année de concours : 
2024-2025

Date limite (demande) : 
18 novembre 2024 à 16h00 (EST)

Annonce des résultats : 
janvier 2025

Montant : 
50 000 $/an

Durée du financement : 
Un an, renouvelable pour une année additionnelle

NOTES IMPORTANTES 

Le formulaire électronique est disponible dans le portfolio électronique du Fonds de recherche du Québec (FRQ). Pour avoir accès au formulaire, vous devrez choisir la section « Société et culture », et ce, peu importe votre domaine de formation.  Le formulaire est disponible sous « Concours disponibles », programme « Bourses et stages de formation ». Le ministère choisi est à préciser au tout début du formulaire FRQnet.

Le présent concours fait référence aux Règles générales communes (RGC) qui s’appliquent à l’ensemble de la programmation du Fonds de recherche du Québec. Si des conditions particulières s’appliquent à ce concours, elles sont indiquées dans ce document et prévalent sur les RGC.

1. CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROGRAMME

Le Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) s’unissent pour renforcer la capacité d’innovation et le conseil scientifique en offrant à une personne titulaire d’un doctorat d’explorer de nouvelles perspectives de carrière et de donner une orientation différente à ses compétences en recherche en devenant scientifique en résidence au sein d’un ministère du Gouvernement du Québec. Un premier appel du volet gouvernemental a été lancé en juillet dernier. Si vous l’avez manqué ou que vous n’étiez pas rendu là dans votre parcours, voici l’occasion de tenter votre chance de vivre une expérience professionnelle unique.

Le conseil scientifique pour diversifier vos perspectives de carrière et ouvrir vos horizons

Le rôle de conseil scientifique mobilise avant tout vos réflexes de recherche, votre capacité d’analyse d’une problématique et l’utilisation de données probantes. Agir à titre de conseiller ou de conseillère scientifique, c’est avant tout amener des informations scientifiques au cœur des processus décisionnels, au bon moment, dans le bon format et à la bonne personne.

Une résidence dans l’administration publique, c’est une expérience dont vous bénéficierez pendant toute votre carrière. Après votre expérience :

  • Si vous poursuivez votre carrière dans l’administration publique, vous aurez trouvé une voie singulière pour déployer votre expertise et l’administration publique;
  • Si vous poursuivez votre carrière en milieu académique, vous serez en mesure d’enrichir vos projets de recherche de par cette perspective terrain d’utilisation de la recherche et de développer des partenariats stratégiques de par votre connaissance des administrations publiques;
  • Quel que soit votre choix de carrière, vous vous exercerez à l’art de la communication concise et efficace, peu importe la complexité du sujet.

Les milieux d’accueil ont conçu des résidences pour que vous les accompagniez à :

  • Aller plus loin dans une réflexion stratégique ou une démarche innovante et augmenter la capacité de de leur équipe à prendre du recul pour construire une vision 360° ;
  • S’informer sur l’état des connaissances et identifier des consensus scientifiques ainsi que les zones d’incertitude ;
  • Renforcer sa capacité à diagnostiquer une problématique sous plusieurs angles.

2. OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU PROGRAMME

  • Permettre à la relève en recherche de développer ses compétences transversales dans un milieu non universitaire, ainsi que de diversifier l’application et d’accroitre les retombées de ses connaissances scientifiques;
  • Permettre à la relève en recherche de découvrir le travail au sein d’organisations publiques;
  • Soutenir l’agilité et les collaborations entre les sphères scientifiques et d’organismes publics afin de faire face ensemble à la complexité croissante des défis de société;
  • Soutenir, auprès d’organismes publics, l’accès à des ressources humaines hautement qualifiées dans des domaines d’expertise ciblés;
  • Renforcer la pertinence d’inclure, dans la prise de décisions, le conseil scientifique dans les organismes publics du Québec.

Les objectifs spécifiques de chaque résidence apparaissent dans la section 3.

3. RÉSIDENCES SPÉCIFIQUES

Ministère des Relations internationales et de la Francophonie : L'intégration de l’intelligence numérique au service des relations internationales du Québec

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Soutenir le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) dans ses efforts de mise en place d’outils et de méthodologies permettant d’exploiter les données massives pour améliorer l’analyse des événements globaux, des secteurs économiques et des réseaux d’influence.

Description du milieu d’accueil

La mission du Ministère est de diriger l’action internationale du gouvernement et assurer le développement économique, le rayonnement de l’identité et la défense des intérêts du Québec.

Contexte

Les avancées possibles en lien avec l’arrivée de l’intelligence artificielle et l’utilisation croissante des données massives dans la sphère publique amènent les organisations à s’interroger sur son intégration dans leurs activités, et la diplomatie du Québec n’y fait pas exception. Plus globalement, pour le MRIF, il s’agit d’une occasion de valoriser la donnée dans l’ensemble de ses opérations et de renforcer l’utilisation des données probantes dans les processus décisionnels.

Le MRIF élabore actuellement un plan d’action pour mettre en place les éléments qui contribueront au succès d’une intégration réussie et plus poussée de l’intelligence numérique. L’intelligence numérique, englobant à la fois la science des données et l’intelligence artificielle, est ici entendue comme une stratégie d’analyse et d’exploitation des données pour appuyer la prise de décision et l’action du MRIF. Ce plan d’action devra par la suite être mis en œuvre, avec l’apport significatif du ou de la scientifique en résidence. Le ou la scientifique en résidence contribuera également à l’élaboration d’une formation des équipes internes, assurant une montée en compétence continue pour une utilisation efficace des technologies numériques.

La vision du MRIF pour l’intégration de la science des données et de l’intelligence numérique repose sur la prémisse que celle-ci doit se faire dans la durée et selon les meilleures pratiques. Un ou une scientifique en résidence pourra apporter des savoirs et des compétences actuellement absentes du ministère, et ainsi permettre au ministère de solidifier les bases nécessaires à l’intégration de l’intelligence numérique dans ses pratiques. En plus de réaliser des projets concrets, il ou elle soutiendra les efforts du ministère pour intégrer davantage les données probantes dans sa prise de décision, en phase avec le désir des hautes autorités du gouvernement du Québec à cet effet pour l’ensemble de l’action gouvernementale. Finalement, le ou la scientifique en résidence pourra aussi contribuer à vulgariser l’état de la littérature scientifique sur le recours à la science des données en relations internationales dans les domaines d’intérêt du Québec.

Objectifs spécifiques

Le plan d’action apportera quelques réponses, mais beaucoup d’éléments resteront à réfléchir, à définir et à approfondir. Le ou la scientifique en résidence aura la possibilité d’intervenir, selon son profil de compétences, sur différentes facettes du projet. De plus, il ou elle sera amenée à collaborer à sa mise en œuvre, notamment en conseillant l’équipe responsable en se basant sur l’état de la recherche scientifique.

De façon plus spécifique, les objectifs principaux de la résidence pourront inclure :

  • Contribuer à l’identification et la priorisation des opportunités en intelligence numérique ;
  • Apporter un suivi scientifique à la mise en œuvre du plan d’action ;
  • Contribuer à l’atteinte d’objectifs ministériels en préparant un état de la science sur l’utilisation de l’intelligence numérique en lien avec l’action internationale, arrimée à la mission du MRIF ; Contribuer à augmenter la littératie numérique du MRIF ainsi que les compétences numériques des équipes chargées de développer et mettre en œuvre des solutions au service de la diplomatie québécoise basées sur la science des données ;
  • Contribuer au positionnement du Québec en matière d’intelligence artificielle à l’échelle internationale.

Livrables attendus par le MRIF

  • À partir d’une méthodologie scientifique, mener un processus d’identification des opportunités de l’intelligence numérique au service des relations internationales du Québec ;
  • Soutenir le développement d’une grille d’évaluation de leur potentiel et de leur faisabilité pour déterminer un ordre de priorisation ;
  • Réaliser un inventaire des données accessibles au MRIF et identifier les bases de données essentielles à la réalisation de certains projets ;
  • Cibler les outils technologiques adéquats pour valoriser les données en fonction des réalités et objectifs propres au MRIF ;
  • Réaliser des projets pilotes de valorisation de données existantes au ministère ;
  • Faire des recommandations en lien avec les compétences et les savoirs pouvant être intégrés dans un parcours de formation à la lumière des opportunités d’exploitation de données identifiée pendant le mandat.

Livrable attendu par le FRQ

Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Le MRIF recherche une personne qui répondra à un de ces deux profils :

Profil 1 : une personne dont le champ d’études principal est en relations internationales, en économie, en science politique ou l’équivalent, ainsi qu’ayant de fortes connaissances et aptitudes en valorisation ou en science des données.

Profil 2 : une personne dont le champ d’études principal est en sciences des données ou un domaine connexe et ayant des connaissances conceptuelles en relations internationales, en économie, en science politique ou l’équivalent.

En raison de la multidisciplinarité inhérente à la science des données, toute autre combinaison d’expertises pertinentes et pouvant contribuer à l’atteinte des objectifs sera sérieusement considérée.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère d’Emploi et de Solidarité sociale : Amélioration des pratiques de diffusion et de transfert des connaissances sur la pauvreté et l’exclusion

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique;
  • Soutenir le ministère d’Emploi et de Solidarité sociale (MESS) dans l’amélioration des pratiques de diffusion et de transfert des connaissances générées par le Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion.

Description du milieu d’accueil

Le MESS soutient la participation de la population, des entreprises, des organismes et des communautés au développement et à la prospérité du Québec. Il accompagne ses clientèles et favorise leur autonomie. Il offre un accès simplifié aux services gouvernementaux.

Contexte

Le Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion (CEPE), créé en 2005 dans l’esprit de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale (2002, ci-après la Loi), est un lieu d’observation, de recherche et d’échanges visant à fournir des informations fiables et rigoureuses en matière de pauvreté et d’exclusion sociale. Le CEPE est sous la responsabilité administrative de la Direction de la recherche (DR) du MESS. Une partie du personnel de la DR contribue aux travaux du CEPE.

La valorisation des résultats de la recherche, un véritable enjeu pour le CEPE

Le CEPE contribue à mesurer l’atteinte de l’objectif visant à ce que le Québec rejoigne les rangs des sociétés industrialisées où il y a le moins de pauvreté, tel qu’inscrit à l’article 4 de la Loi. Plus spécifiquement, son mandat est :

  • de recueillir, d’intégrer, de compiler, d’analyser et de diffuser des renseignements, notamment de nature statistique, sur la pauvreté et l’exclusion sociale;
  • de procéder à des recherches de nature qualitative et quantitative sur la pauvreté et l’exclusion sociale et pouvoir à cette fin consulter des experts et des expertes, des intervenants et des intervenantes du milieu à l’étude et des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale;
  • d’élaborer et proposer au MESS ou à ses ministres une série d’indicateurs devant servir à mesurer la pauvreté et l’exclusion sociale, les inégalités sociales et économiques, dont les écarts de revenus, ainsi que les autres déterminants de la pauvreté;
  • d’assurer le suivi des indicateurs retenus par les ministres en vue de mesurer les progrès réalisés dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, notamment quant à l’évolution de la situation économique et sociale des personnes et des familles en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale;
  • de faciliter le transfert des connaissances en matière de pauvreté et d’exclusion sociale et favoriser les collaborations en ces matières, notamment avec les institutions universitaires et les organismes de recherche.

Tous les travaux produits par le CEPE (état de situation, rapports de recherche, avis, notes méthodologiques, etc.) doivent faire l’objet d’un transfert de connaissances au bénéfice des divers intervenants et intervenantes impliquées en matière de pauvreté ou d’exclusion sociale. Or, depuis la création du CEPE, force est de constater que ses pratiques de transfert de connaissances ont très peu évolué et, encore moins, au rythme des récents développements technologiques. Ce retard affecte certes sa capacité à rejoindre certaines personnes utilisatrices potentielles, mais également son aptitude à valoriser les travaux qui y sont réalisés.

La communication publique de l’information n’est pas sans risque, d’un point de vue éthique et politique. Il importe donc de bien comprendre les conséquences possibles pouvant résulter des produits diffusés, du moment où ils sont diffusés, et des responsabilités sociales et éthiques qui incombent à toute activité de transfert de connaissances.

Le CEPE, en raison de la sensibilité des situations de pauvreté et d’exclusion sociale auxquelles certains groupes sont confrontés, se heurte souvent à des défis pour diffuser l’information. Il y a donc nécessité pour le CEPE, et pour toute structure qui connait des enjeux similaires, de faire évoluer et d’adapter les outils de transfert de connaissance, afin que cette connaissance soit transmise en tout respect de ces groupes.

Objectifs spécifiques

Le présent projet a pour objectif de confier à un ou une scientifique en résidence le mandat de contribuer à l’amélioration des pratiques de diffusion et de transfert des connaissances générées ou mobilisées par le CEPE, et au développement de nouveaux outils de transfert de connaissances adaptés aux différents groupes de public cible dans un double objectif d’une plus grande accessibilité en termes de format, mais aussi de contenu (simplification, vulgarisation scientifique).

Pour ce faire, le ou la scientifique en résidence devra :

  • Analyser les pratiques actuelles en matière de transfert de connaissances du CEPE et poser un diagnostic sur les lacunes et les manières de faire évoluer ses pratiques;
  • Consulter les différents groupes de personnes utilisatrices pour mieux connaître leurs besoins et leurs préférences afin de pouvoir proposer des outils adaptés aux différents publics cibles;
  • Identifier et définir les meilleures pratiques et les approches innovantes en matière de transfert de connaissances;
  • Recommander au comité directeur du CEPE les pratiques et les outils les plus pertinents pour répondre à son mandat de transfert de connaissances dans une perspective de valorisation et de vulgarisation scientifique, et ce, en adéquation avec les besoins des différents types de personnes utilisatrices;
  • Proposer un plan d’action pour le déploiement des outils;
  • Élaborer une grille d’analyse du contexte de diffusion et un aide-mémoire sur les risques et les responsabilités sociales et éthiques entourant la communication publique;
  • Contribuer au développement et à la mise en place des outils retenus;
  • Proposer un outil d’aide à la décision pour identifier les outils de transfert des connaissances appropriés pour de futurs projets et adaptés aux différents publics cibles.

Le ou la scientifique en résidence devra également participer au développement de l’expertise en transfert de connaissances en mettant en place des activités de formation pour le personnel de la DR, et plus largement, du ministère. En effet, ce projet est certes proposé dans le cadre du mandat du CEPE, mais il répond à une problématique inhérente aux activités de recherche, et en particulier à celles touchant à des groupes vulnérables. Les résultats attendus du mandat pourraient donc être pertinents pour des structures et/ou des unités de la fonction publique québécoise confrontées à des enjeux de même nature. Notons que cette formation devra comprendre un volet sur les responsabilités sociales et éthiques de la communication publique et ses différents enjeux.

Le ou la scientifique en résidence sera appuyé dans ses travaux par le Comité de direction du CEPE composé de représentants et de représentantes du milieu universitaire, de la fonction publique et de membres œuvrant auprès des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale, ainsi que par des professionnels et des professionnelles de la DR du ministère.

Livrables attendus par le ministère

  • Rapport d’analyse des pratiques actuelles du CEPE en transfert de connaissances
  • Rapport de consultation sur les besoins et les préférences des personnes utilisatrices des produits du CEPE
  • Avis sur les meilleures pratiques à mettre en place et présentation de cet avis
  • Propositions de pistes d’action pour développer et pour implémenter des outils ainsi que des moyens de mesurer leurs impacts
  • Documentation d’aide à la décision pour répliquer la démarche en lien avec de futurs projets

Livrable attendu par le FRQ

  • Un rapport de résidence commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public (validé par le ministère), s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Nous encourageons les personnes aux profils variés à soumettre leur candidature. Les titulaires d’un doctorat dans le domaine des sciences sociales et ayant de l’expertise en transfert de connaissances et un intérêt pour les champs de recherche reliés à la pauvreté, les inégalités et l’exclusion sociale seront considérées en priorité, sans exclusivité. La personne candidate doit présenter de très bonnes connaissances des enjeux éthiques et politiques de la communication publique, des aptitudes avancées en analyse, rédaction, synthèse et vulgarisation.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de l'Éducation : Les retombées des interventions en réussite scolaire chez les élèves en situation vulnérable

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le MEQ sur les enjeux en lien avec les facteurs contributifs à la réussite scolaire des élèves en situation vulnérable.

Description du milieu d’accueil

Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) a pour mission la réussite éducative de tous les élèves du Québec. À ce titre, il est chargé de l’organisation et de la gestion du système éducatif québécois. Le résident ou la résidente sera accueilli-e au sein de la Direction des politiques, de la prospective, de la veille et de la recherche (DPPVR) du MEQ en coencadrement avec le Bureau de la performance et de l’excellence scolaire (BPES).

Contexte 

On dénote, depuis plusieurs années, une croissance de clientèles d’élèves vulnérables ou à risque d’échec scolaire au sein de l’effectif scolaire. Ces élèves incluent notamment les garçons, les élèves en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), les élèves provenant de milieux défavorisés ou encore issus de régions isolées. Il apparaît crucial pour le MEQ de se pencher sur ces clientèles et sur les facteurs contributifs à leur réussite.

Le MEQ souhaite ainsi accueillir un scientifique ou une scientifique en résidence afin de soutenir sa réflexion stratégique et ses efforts dans l’identification des connaissances et de pratiques clés permettant de favoriser la réussite des clientèles d’élèves considérées comme les plus vulnérables ou à risque d’échec au sein du réseau scolaire. Cet apport permettra d’enrichir la prise de décision et les actions ministérielles dans le domaine.

La présence d’un scientifique ou d’une scientifique au sein du Ministère permettra de :

  • Soutenir les unités administratives du MEQ et le réseau de l’éducation dans l’élaboration de solutions innovantes pour faciliter la réussite des élèves vulnérables ou à risque, appuyées par des connaissances issues de la recherche ;
  • Renforcer la capacité des unités administratives à diagnostiquer la problématique de la réussite des élèves vulnérables ou à risque de façon systémique ;
  • Soutenir la collaboration entre la sphère de la recherche et celle de l’administration publique pour assurer la réussite de tous et toutes les élèves du réseau scolaire au Québec ;
  • Traduire les connaissances scientifiques en retombées tangibles et en connaissances pratiques au sein du MEQ et à destination des acteurs du réseau scolaire ;
  • Valoriser la recherche et l’utilisation des plus récentes connaissances scientifiques au sein du MEQ.

Objectifs spécifiques

Le mandat du scientifique ou de la scientifique en résidence visera notamment à :

  • Recenser les connaissances scientifiques disponibles sur les facteurs contributifs à la réussite et les modèles exemplaires d’intervention — spécifiquement en lien avec les clientèles vulnérables ou à risque d’échec scolaire (garçons, élèves EHDAA ou issus de milieux défavorisés, etc.) ou des connaissances potentiellement transférables vers ce besoin précis ;
  • Soutenir la réflexion stratégique et la prise de décision ministérielle en vue de l’atteinte des objectifs et cibles du plan stratégique du MEQ en matière de réussite des garçons et des élèves EHDAA ;
  • Proposer de pistes d’action pour mobiliser les connaissances au sein du MEQ et rendre les connaissances accessibles dans les milieux scolaires afin de favoriser l’impact sur les pratiques actuelles.

Les livrables attendus par le ministère

Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement :

  • Produire un rapport synthèse présentant les résultats de ses travaux de recherche (selon les objectifs identifiés précédemment) ;
    Proposer des mécanismes de mobilisation des connaissances (incluant des activités et des outils de transfert) visant à favoriser le développement de pratiques exemplaires dans les milieux basés sur les modèles reconnus par la recherche visant la réussite des élèves vulnérables ;
  • Proposer des mécanismes de mobilisation des connaissances au sein du MEQ  incluant des présentations, des webinaires et autres outils de transfert de connaissances (balados, infographies, formations, etc.) ;
  • Documenter les méthodologies utilisées durant la résidence et en assurer la présentation au sein du MEQ et de son réseau ;
  • Soutenir les réflexions ministérielles autour de l’atteinte des objectifs du plan stratégique, notamment l’augmentation des taux de réussite ciblés pour les garçons et les élèves EHDAA d’ici 2026-2027.

Des activités de suivi régulières seront également à prévoir avec les autorités ministérielles. D’autres livrables pourraient être envisagés, après discussion avec la personne retenue.

Livrable attendu par les FRQ

Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Le MEQ encourage les personnes de profils variés, titulaires d’un doctorat, à soumettre leur candidature. Les titulaires d’un doctorat dans le domaine des sciences de l’éducation, en psychoéducation ou en sciences sociales sont considérées en priorité, sans exclusivité.

La personne candidate doit présenter d’excellentes aptitudes d’analyse et de synthèse, une bonne maitrise des stratégies de recherche qualitatives et quantitatives, de solides compétences de rédaction et une aptitude avancée de la vulgarisation afin de faciliter le transfert des connaissances issues de la recherche dans des milieux professionnels.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Possède un intérêt marqué pour le domaine de l’éducation ;
  • Soit impartiale dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre un intérêt pour la vulgarisation et le transfert de connaissances ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de la Culture et des Communications : Renforcement de la consommation de l’offre culturelle québécoise et sa découvrabilité

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère de la Culture et des Communications au développement de la valorisation des données en matière de la présence en ligne et de la consommation des contenus culturels québécois ;
  • Participer aux travaux en lien avec la découvrabilité des contenus culturels québécois en ligne ;
  • Saisir une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer à la vitalité et l’innovation dans le secteur de la culture et des communications au Québec.

Description du milieu d’accueil

Le ministère de la Culture et des Communications (MCC) a pour mission de contribuer à la vitalité, à la transmission, à l’accessibilité et au rayonnement de la culture québécoise ; d’encourager l’innovation dans le secteur des communications ; de protéger et de valoriser le patrimoine ; et de participer au déploiement du plein potentiel de la jeunesse québécoise. Il coordonne et appuie les actions du gouvernement en ces matières et il défend les intérêts culturels et de la jeunesse du Québec, au Canada et sur la scène internationale.

Contexte 

Pour réaliser sa mission, le MCC doit bien comprendre les tendances et nouveautés en ce qui concerne les consommations et les usages des contenus culturels québécois (en matière de musique, de films, de livres, etc.), particulièrement dans l’environnement numérique.

Dans le but de développer cette capacité, le MCC doit être en mesure de collecter et colliger des données valides, ce qu’il fait entre autres par l’entremise de sondages et d’enquêtes mandatés à l’externe. Une fois ces données collectées et colligées, le MCC doit être en mesure de les interpréter et de les intégrer dans une réflexion stratégique pour orienter ses décisions en matière d’octroi et d’utilisation de ressources, autant humaines que financières. Il doit également être en mesure de comparer les données tirées des différents sondages, enquêtes et études sectorielles sur la présence et la consommation des contenus culturels québécois dans l’environnement numérique.

Afin de contribuer à l’atteinte des orientations du Plan stratégique 2023-2027 du MCC en matière de consommation de l’offre culturelle québécoise et de sa découvrabilité dans l’espace numérique, le MCC souhaite accueillir un scientifique ou une scientifique en résidence afin de le soutenir dans la structuration et la valorisation des données disponibles au sein du MCC et provenant d’autres sources externes (ex. : via l’Observatoire de la culture et des communications du Québec) et l’accompagner dans  l’identification des actions à prioriser afin d’atteindre ses objectifs stratégiques.

Objectifs spécifiques

Les objectifs principaux de la résidence scientifique sont :

  • D’identifier des besoins d’intelligence d’affaires prioritaires et stratégiques en matière de consommation de l’offre culturelle québécoise et de la découvrabilité des contenus culturels québécois en ligne ;
  • Faire un état des pratiques actuelles et développer un cadre d’analyse pour mieux mobiliser les données à la disposition du MCC et s’en servir pour favoriser la consommation, le rayonnement et la découvrabilité des contenus culturels québécois ;
  • Permettre la valorisation à long terme des données (ex, cycle d’analyse de besoins pour de la mobilisation de connaissance ciblée) ;
  • Contribuer aux partages des constats et des pratiques recensés lors de la résidence au sein du MCC.

Les livrables attendus par le ministère

Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :

  • Un rapport de recensement des besoins d’intelligence d’affaires en lien avec les orientations stratégiques du MCC ;
  • Une proposition de cadre d’analyse des données ;
  • Des propositions de pistes d’action pour augmenter la consommation, le rayonnement et la découvrabilité dans l’environnement numérique des contenus culturels québécois et ce, à court et à long terme ;
  • La documentation des méthodologies utilisées durant la résidence et des présentations faites au sein du MCC.

Livrable attendu par les FRQ

Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Connaissance du domaine de la culture et des communications et des défis auxquels celui-ci fait face.
Excellente capacité d’analyse de situations complexes et capacité d’identifier des solutions adaptées à un contexte opérationnel.
Capacité de proposer des recommandations concrètes et réalistes à des enjeux contemporains au sein de l’administration publique.
Capacité d’analyse de données quantitatives et qualitatives, dans le but d’en tirer une intelligence d’affaire.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de la Sécurité Publique : L’Amélioration de la sécurité en milieu carcéral par la technologie

La résidence en bref 

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP) à l’identification de technologies de perturbation ou de blocage de radiofréquences (RF) potentiellement adaptées aux réalités des milieux carcéraux du Québec ainsi qu’aux besoins du sous-ministériat des services correctionnels (SMSC).

Description du milieu d’accueil 
Le ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP) est chargé de conseiller le gouvernement en matière de sécurité publique, notamment en ce qui concerne la police et la prévention de la criminalité, la sécurité civile, la sécurité incendie, les services correctionnels et les sciences judiciaires et la médecine légale.

Contexte  
Au cours des dernières années, nous avons observé une augmentation significative des téléphones cellulaires saisis dans les établissements de détention. Leur présence marquée en milieu carcéral est préoccupante puisqu’elle a des répercussions potentielles sur la sécurité des établissements, des membres du personnel, des personnes incarcérées et de la population en général. Conséquemment, des moyens sont actuellement mis en place afin de lutter contre cette contrebande. Toutefois, ces derniers restent limités et ne permettent pas, à eux seuls, de contrer cette problématique. La meilleure solution demeure la combinaison de stratégies à la fois technologiques, d’infrastructures et humaines.

Dans cette optique, nous suivons de près les innovations technologiques. Celles qui viennent perturber ou bloquer les radiofréquences (RF) empêchant ainsi le fonctionnement d’appareils de communication sans fil par les personnes incarcérées ont connu un essor et sont de plus en plus une option envisagée par les services correctionnels à travers le monde. Cependant, elles sont actuellement illégales au Canada sans l’obtention d’un arrêté d’exemption de la Loi sur la radiocommunication octroyé par le ministre de l’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). Elles sont également récentes et évoluent rapidement afin de s’adapter à l’avancement de la technologie mobile afin de demeurer efficaces. De plus, elles présentent divers enjeux que nous devons considérer lors de leur sélection et leur implantation selon l’infrastructure, l’environnement et les besoins propres à chacun des établissements de détention.

Nous n’avons aucun expert en radiofréquence (RF) au sein de la Direction générale à la sécurité du MSP. Par conséquent, les connaissances d’un scientifique en ce sens seraient plus que nécessaires et utiles afin d’orienter nos décisions et nos démarches, et de valider nos plans d’action et de mise en service.

Au final, l’accueil d’un scientifique ou d’une scientifique en résidence dans le cadre de ce mandat permettra de valoriser la recherche et l’utilisation des plus récentes connaissances scientifiques au sein du MSP.

Objectifs spécifiques 

  • Élaborer une revue de la littérature sur les diverses technologies qui viennent perturber ou bloquer les radiofréquences (RF) empêchant ainsi le fonctionnement d’appareils de communication sans fil en établissement de détention (avantage, enjeux, coût, etc.) ;
  • Mobilisation de connaissances au sein de l’équipe du MSP ;
  • Soutenir la direction dans l’élaboration de recommandations au SMSC ;
  • Avec le SMSC, élaborer, adapter ou planifier la mise en application de cette ou ces technologie(s) selon l’autorisation obtenue du ministre de l’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE).

Livrables attendus par le ministère 
Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :

  • Un rapport incluant les variables identifiées pouvant affecter le choix d’une technologie RF pour les besoins recensés ;
  • Une proposition de cadres de mise en application tenant en compte les contraintes imposées par l’ISDE ;
  • De la documentation des méthodologies utilisées durant la résidence et des présentations au MSP (sous forme de webinaire par exemple) ;

Livrable attendu par les FRQ 
Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés 
Nous souhaitons faire appel à un scientifique ou une scientifique dans le domaine des radiofréquences (RF), des télécommunications ou de tous autres domaines connexes.

Il est également attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère du Tourisme : De nouvelles méthodes d’acquisition de données pour l’intelligence d’affaire en tourisme

La résidence en bref 

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère du Tourisme au développement de méthodes d’acquisition et de traitement de données qualitatives ;
  • Saisissez une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer la vitalité et l’innovation dans le secteur du tourisme au Québec.

Description du milieu d’accueil : 

Leader du développement et de la promotion du tourisme pour le Québec, le ministère du Tourisme mobilise les partenaires et les acteurs et les actrices de l’industrie pour accroître la performance économique de l’ensemble des régions, dans une perspective durable et responsable.

Contexte  

La technologie teinte l’ensemble de l’expérience humaine, incluant le tourisme. Les données quantitatives générées par l’activité touristique sont facilement utilisables avec les outils actuels en intelligence d’affaires. Cependant, les données qualitatives et les corpus de textes ont été beaucoup moins traités et analysés par notre direction et par le ministère jusqu’à présent.

En tourisme, de multiples sites Web, de blogues et d’applications permettent aux voyageurs et aux voyageuses de décrire et de commenter des expériences et des lieux de voyages, que ce soit des contenus générés par les utilisateurs et les utilisatrices ou par des professionnels ou des professionnelles du voyage. Nous notons parmi les sources les plus populaires des agrégateurs de contenu et des sites de réservation (TripAdvisor, Expedia, Booking, Google Maps, Yelp, Lonely Planet, Fodor’s Travel, Viator, etc.) et les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, X, etc.).

La quantité de données et la variété des types de contenus sont donc très grandes, et de facto, les possibilités de développer de nouvelles connaissances stratégiques dans le domaine. Que ce soit de manière très spécifique ou localisée, sur des attractions touristiques par exemple, ou beaucoup plus largement sur le Québec et sa culture comme destination touristique, il est souhaité de développer de nouvelles techniques d’acquisition de ce type de données et de définir des objectifs en termes de traitement de celles-ci.

L’équipe de la direction des connaissances stratégiques et de l’intelligence d’affaires au ministère, bien qu’innovante et compétente, a peu de temps à consacrer sur le développement de nombreux modules d’acquisition de données comme de grandes réflexions sur l’analyse des corpus textuels, limitée par les exigences opérationnelles de l’unité. À cet effet, elle ne détient pas encore non plus les compétences afin de conduire un tel exercice, et ce faisant, voit une grande valeur ajoutée à un scientifique ou une scientifique en résidence.

Objectifs spécifiques 

Sur le plan technique, les besoins demanderaient d’établir de nouvelles méthodes d’acquisition de données qualitatives à partir de nombreuses sources de données, en partie identifiées précédemment. À travers ce projet, le ministère du Tourisme souhaite :

  • Développer des méthodes de collecte, de standardisation et de normalisation des données qualitatives ;
  • Systématiser l’agrégation de contenus à l’aide de scripts de saisie automatique et de techniques comme le Web scrapping (massonage), par exemple ;
  • Explorer les avancées en intelligence artificielle qui permettent de traiter des quantités importantes de données, notamment non structurées, en particulier à l’aide de module issu de l’analyse du langage naturel (ou NLP, pour Natural Language Processing) ;
  • Déterminer quelles sont les formes d’appréciation et les caractéristiques des attractions touristiques québécoises, ainsi qu’une méthodologie d’appréciation et d’analyse.

À l’aide des outils d’analyses des domaines des sciences sociales, le ministère du Tourisme souhaite identifier les caractéristiques du Québec et de sa culture comme destination touristique, et ainsi en tirer des applications possibles de mises en valeur ou de stratégies marketing.

Livrables attendus par le ministère 

Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :

  • Une proposition d’un cadre d’évaluation de l’appréciation de sites touristiques québécois/l’univers culturel du Québec, incluant une structure d’indicateurs et autres outils méthodologiques sur l’offre touristique ;
  • Une programmation d’outils de collecte et d’analyse de données, pour la mise en œuvre éventuelle de ce cadre d’évaluation ;
  • Du soutien à des essais pilotes ;
  • La documentation des méthodologies utilisées durant la résidence et présentation au ministère du Tourisme.

Livrable attendu par les FRQ

  • Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés 

En vue de développer ce type de projet, nous sommes ouverts à deux types de profils :  une personne compétente en intelligence d’affaires, marketing ou en sciences sociales, ou une personne ayant des compétences en programmation et en intelligence artificielle.

Des connaissances dans le domaine touristique sont un atout. Nous avons certaines compétences internes en intelligence artificielle, qui pourraient permettre une complémentarité et un meilleur accompagnement.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fait preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation : Les retombées de l’innovation dans le secteur bioalimentaire

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) sur les enjeux reliés à l’évaluation de l’impact de la recherche financée dans le secteur bioalimentaire ;
  • Saisir une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer à l’amélioration de l’utilisation des connaissances scientifiques dans le secteur bioalimentaire.

Description du milieu d’accueil

Le MAPAQ a pour mission de favoriser une offre alimentaire de qualité et d’appuyer le développement d’un secteur bioalimentaire prospère et durable contribuant à la vitalité des territoires et à la santé de la population. Il exerce aussi une surveillance sur toute la chaîne alimentaire afin de protéger la santé publique, la santé et le bien-être des animaux.

Contexte

Pour demeurer prospère et durable, le secteur bioalimentaire doit continuer d’acquérir des connaissances factuelles et facilement applicables. Les activités de recherche viennent alors jouer un rôle essentiel dans le développement et la croissance du secteur. Le MAPAQ finance la recherche et l’innovation (R&I) par différents programmes et il soutient financièrement 17 centres de recherche et d’expertise répartis dans toutes les régions du Québec. Ces financements sont destinés à consolider la mission du ministère en matière de promotion d’une offre alimentaire de qualité et de développement du secteur bioalimentaire. Pour le MAPAQ, il est essentiel que l’importance de la recherche dans le secteur bioalimentaire se traduise par une mise en valeur de l’excellence et une conduite responsable de la part de tous les acteurs concernés et actrices concernées (équipes de recherche, équipes de gestion des centres, etc.). D’ailleurs, en octobre 2020, le MAPAQ était le premier ministère québécois à se doter d’une politique sur la conduite responsable en recherche (CRR).

La CRR est prioritaire pour le MAPAQ afin que les activités de recherche qu’il soutient financièrement, demeure crédibles, objectives, fiables et responsables. L’ensemble des activités de recherche financées doivent se dérouler selon ces principes.

Or, malgré les investissements importants en R&I déjà réalisés, le secteur bioalimentaire continue à avoir des besoins criants. Le secteur fait face également à de nombreux défis de société (ex. autonomie alimentaire, résilience et adaptation aux changements climatiques, diminution de l’empreinte environnementale de la production agricole, économie circulaire, rareté de main-d’œuvre, salubrité et sécurité alimentaire). Des occasions s’offrent aussi aux différents maillons de la chaîne par l’arrivée de nouvelles technologies (ex. intelligence artificielle, robotisation, génomique, drones et télédétection), la transformation numérique et les nouvelles tendances alimentaires. La R&I dans le secteur bioalimentaire doit souvent conjuguer avec de multiples facteurs afin d’obtenir des données fiables, comme de suivre les cycles saisonniers ou encore de s’adapter aux aléas climatiques. Ces éléments amènent parfois une complexité sur les priorités en R&I pour une efficacité maximale du financement.

À cet égard, le MAPAQ a mis en place une coordination scientifique au sein de l’organisation afin d’aller chercher les connaissances scientifiques et les données probantes les plus pertinentes pour guider ses orientations politiques.  Le financement à venir en R&I devra aussi intégrer de nouveaux critères de durabilité et augmenter l’intersectorialité.

Considérant l’ampleur des mandats d’appui à la recherche du ministère et les défis que le secteur bioalimentaire aura à relever dans les prochaines années, le scientifique ou la scientifique en résidence apportera un soutien afin d’identifier les impacts déjà observables comme point de départ pour établir une nouvelle méthodologie scientifique mesurant les impacts de la recherche.

Il ou elle viendra soutenir la coordination scientifique déjà mise en place au ministère en proposant des critères de sélection pour consolider les données probantes, propres au secteur bioalimentaire, à partager aux personnes professionnelles du ministère. Ces éléments feront partie de la formation en conseil scientifique que la coordonnatrice scientifique experte en bioalimentaire entend donner aux personnes professionnelles concernées du MAPAQ.

Une recherche bien orientée grâce aux nouveaux indicateurs développés permettra de maintenir la pertinence et l’excellence de la recherche financée par le ministère en cohérence avec sa Politique sur la CRR.

Objectifs spécifiques

Le MAPAQ souhaite essentiellement se doter d’une méthodologie pour mobiliser des connaissances dans des secteurs prioritaires et stratégiques afin de mesurer les retombées de la recherche financée et le transfert d’innovation au sein des entreprises.

La résidence scientifique aurait comme objectifs de :

  • Valider les critères pour choisir les données probantes les plus pertinentes et stratégiques pour le secteur bioalimentaire afin de les utiliser pour mesurer les retombées de la R&I financée par le MAPAQ ;
  • Documenter et dresser un état des lieux des données scientifiques disponibles pour mesurer les retombées de la R&I ;
  • Développer une méthodologie scientifique pour permettre le développement de nouveaux indicateurs de retombées de la R&I financée ;
  • Orienter & anticiper les besoins et les usages futurs de la R&I dans le secteur bioalimentaire ;
  • Collaborer à la valorisation de la recherche financée et au transfert de connaissances vers les milieux utilisateurs ;
  • Poursuivre l’ajout de nouveaux moyens d’apporter des bases scientifiques et des données rigoureuses dans les interventions du MAPAQ et dans les futurs appuis financiers en R&I bioalimentaire.

Livrables attendus par le ministère

  • Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :
  • Un rapport ou des fiches synthèses sur les critères pour choisir les données probantes les plus pertinentes et stratégiques pour mesurer les retombées de la R&I financée par le MAPAQ ;
  • Un ensemble de pistes d’action en matière de développement d’indicateurs pour la R&I ;
  • Un webinaire informatif pour communiquer ses résultats aux collègues du MAPAQ ;
  • Une documentation des méthodologies utilisées durant la résidence pour présentation aux gestionnaires et aux autorités du MAPAQ.

Livrable attendu par les FRQ

  • Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Nous encourageons les scientifiques de profils variés à postuler, qu’ils possèdent un diplôme dans l’un ou plusieurs domaines en lien avec les éléments décrits dans le mandat, ou une combinaison pertinente d’études et d’expériences professionnelles relative aux thématiques du mandat. Toutefois, une expertise en science naturelle, en bioalimentaire, en agroéconomie, ou autre domaine connexe pourrait être privilégiée.

Il ou elle devra avoir des capacités accrues en analyse de données probantes et techniques statistiques.

Le candidat ou la candidate devra avoir des aptitudes avancées d’analyse, de rédaction, de synthèse et de vulgarisation pour faciliter le transfert des connaissances et la formulation de recommandations à l’intention des autorités du MAPAQ. À cet égard, il devra avoir une excellente maîtrise de la langue française et s’exprimer avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux.

Enfin, il est attendu que la personne candidate :

  • Soit dynamique, polyvalente et qu’elle démontre de l’autonomie, un esprit d’initiative, de la rigueur et de l’impartialité dans son travail, ainsi qu’une capacité élevée d’adaptation et de collaboration ;
  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de la Famille : Les retombées de la prévention en petite enfance

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère de la Famille (MFA) au développement de la valorisation des investissements en petite enfance et leurs effets ;
  • Saisir une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer au maintien et au développement du bien-être des familles québécoises.

Description du milieu d’accueil

Le MFA assure la cohérence de l’action gouvernementale touchant les familles et les enfants. Ses actions s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de réaffirmer l’importance de la famille et de donner la chance à tous les enfants d’aller au bout de leurs rêves. En ce sens, le ministère élabore et met en œuvre des politiques, des programmes et des mesures qui répondent aux besoins de ceux-ci, tout en tenant compte de la diversité des réalités familiales et des milieux de vie.

La Direction de la veille et des connaissances stratégiques (DVCS) a pour mission de soutenir les gestionnaires et les professionnels du ministère dans l’exercice de leurs responsabilités, en rendant disponibles des connaissances stratégiques qui contribuent à mieux faire connaître le contexte dans lequel évolue l’organisation, de même que ses clientèles (familles et enfants), au moyen de :

  • la veille informationnelle et stratégique ;
  • la recherche et statistiques (enquêtes, études, etc.);
  • l’information de gestion ;
  • l’évaluation et révision de programme ;
  • l’amélioration continue ;
  • l’expérience client.

Contexte

Depuis les dernières décennies, un fort consensus s’est formé quant aux rendements élevés des interventions préventives en petite enfance et à leurs retombées positives pour l’ensemble de la société. En effet, les premières années de la vie sont cruciales pour le développement cognitif, social et émotionnel des enfants. En ce sens, les interventions préventives réalisées pendant cette période peuvent avoir un effet significatif sur leur santé, leur éducation et leur bien-être futur. Les avantages des interventions précoces ont aussi tendance à se cumuler au fil du temps. Les enfants qui bénéficient de soutiens adaptés dès leur jeune âge sont ainsi plus susceptibles de réussir à l’école, d’avoir de meilleures compétences sociales et d’être en meilleure santé à l’âge adulte.

Plusieurs économistes se sont intéressés aux investissements réalisés durant cette période et ont conclu que ceux-ci conduisaient à un retour plus élevé pour la société que ceux réalisés plus tard dans le parcours de vie. Ce phénomène s’explique notamment par la réduction des coûts associés aux problèmes sociaux tels que l’échec scolaire, la délinquance juvénile, les problèmes de santé mentale, etc. De plus, les interventions préventives contribuent à réduire les inégalités sociales en offrant à tous les enfants, quelle que soit leur origine socio-économique, des chances égales pour réussir dans la vie.

En réponse à ces constatations, de nombreux gouvernements, y compris plusieurs provinces canadiennes et pays membres de l’OCDE, ont augmenté significativement leurs dépenses dans le domaine de la petite enfance au cours des dernières années.  Cette tendance reflète une prise de conscience croissante de l’importance de ces investissements pour le bien-être des enfants et pour la prospérité future de la société dans son ensemble.

Au Québec, plusieurs données existent autour de l’éducation à la petite enfance, entre autres les investissements réalisés dans les services de garde éducatifs à l’enfance. S’ajoute aussi des données sur plusieurs programmes du réseau de la santé et des services sociaux, comme le programme de services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE), le programme Agir tôt, les programmes Jeunes en difficulté et Protection de la jeunesse, le soutien financier au programme de suivi Olo, aux centres de pédiatrie sociale en communauté et aux centres de ressources périnatales. Or, aucun portrait complet de ces investissements en petite enfance n’est disponible actuellement au Québec. Un tel portrait permettrait une meilleure compréhension de l’ampleur des investissements dans ce domaine, ainsi que des retombés et des bénéfices sociaux et économiques pour les familles et les enfants.

Objectifs spécifiques

Les objectifs principaux de la résidence scientifique sont :

  • Comparer les méthodes pour réaliser un portrait et mettre en valeur les investissements en petite enfance utilisés dans les autres provinces canadiennes et dans les autres pays comparables au Québec et identifier les états particulièrement comparables au Québec;
  • Recenser et produire un portrait des investissements pour l’ensemble des programmes, des mesures et des plans d’action gouvernementaux dans le domaine de la petite enfance (0-5 ans) afin de soutenir le MFA dans ses décisions et ses orientations stratégiques;
  • Faire un portrait des analyses entourant les retombées et les bénéfices des programmes en vigueur en petite enfance au Québec et identifier des analyses complémentaires pour élargir la compréhension de ces retombées.

Les livrables attendus par le ministère

Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :

  • Un rapport sur les méthodes utilisées au Canada et dans le monde pour évaluer et mettre en valeur l’importance et les effets des investissements en petite enfance ;
  • Un portrait de l’ensemble des investissements gouvernementaux réalisés dans le domaine de la petite enfance (0-5 ans) ;
  • Un portrait des retombées et des bénéfices associés aux investissements en petite enfance, identifiés au moyen de la recherche, de même que des recommandations pour le développement de nouvelles connaissances et la mise en place d’indicateurs de suivi ;
  • Une recension des méthodologies utilisées durant la résidence sous la forme d’une présentation au MFA.

Livrable attendu par les FRQ

  • Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Une expertise dans le domaine des sciences sociales et de la santé – ex : éducation, psychologie, santé publique, travail social, économie – sera privilégiée. Un profil multidisciplinaire, alliant compétences en recherche, analyse des politiques et connaissance du domaine de la petite enfance est souhaité. Toute autre formation universitaire, ou combinaison pertinente d’études ou d’expérience professionnelle en lien avec le domaine de la petite enfance sera considérée. De l’expérience en recherche quantitative et qualitative est un atout.

Enfin, il est attendu que la personne candidate :

  • Démontre de l’autonomie, de l’esprit d’initiative, un haut sens de l’éthique et de rigueur dans son travail, ainsi qu’un intérêt pour le travail d’équipe ;
  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère de la Justice : La transformation des services juridiques par l’IA

La résidence en bref

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère de la Justice (MJQ) à l’implantation de l’intelligence artificielle (IA)  dans ses services.
  • Saisir une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer à l’amélioration des services de justice.

Description du milieu d’accueil

Le MJQ favorise l’accessibilité à un système de justice qui soit proche des citoyens et citoyennes, digne de confiance et intègre afin de faciliter l’exercice des droits des citoyens et citoyennes.

Contexte

L’utilisation croissante de l’IA et la rapidité avec laquelle ces technologies sont adoptées par les acteurs et actrices du système de justice obligent le MJQ et les tribunaux à s’adapter rapidement. L’innovation représente une occasion à fort potentiel afin de maintenir un niveau de performance et de qualité adéquat, par exemple, en automatisant des tâches simples pour les services de justice ou encore faciliter le travail d’analyse du personnel du MJQ et du système de justice. Dans cette optique, le MJQ souhaite explorer comment l’IA peut soutenir les efforts de son personnel et optimiser ses ressources en vue d’améliorer ses services et son efficience.

L’ajout d’un scientifique ou d’une scientifique en résidence à l’équipe permettra notamment de tenir compte de la recherche existante et des solutions innovantes disponibles dans le contexte d’une volonté organisationnelle d’intégrer l’IA dans les sphères d’activités du MJQ et ses processus d’affaires.

Le MJQ pourrait ensuite actualiser ses services aux citoyens et citoyennes et ainsi exercer plus efficacement ses rôles et responsabilités.

Objectifs spécifiques

  • Accompagner le MJQ relativement à l’intégration de l’IA dans ses sphères d’activités et ses processus d’affaires ;
  • Proposer des solutions innovantes faisant appel à l’IA pour améliorer la performance, la qualité et l’efficience des services de justice.

Plus précisément :

  • Recenser les modèles d’évaluation de la maturité de l’environnement numérique dans les organismes publics et proposer une approche adaptée à la réalité du MJQ ;
  • Proposer des pistes d’améliorations pour optimiser les processus et les projets sous-tendant la prestation de services intégrant l’IA pour les citoyens et citoyennes ;
  • Proposer des outils et des cadres d’implantation intégrant l’IA, qui seront vecteurs de qualité et de performance pour le personnel, afin d’améliorer la prestation de services offerte aux citoyens et citoyennes ;
  • Soutenir l’amélioration de l’intuitivité des processus pour le personnel et des services destinés aux citoyens et citoyennes, de même que l’expérience client.

Livrables attendus par le ministère

Dans l’exercice de son mandat, le scientifique ou la scientifique en résidence devra principalement, et non exclusivement déposer :

  • Un rapport sur les modèles d’évaluation de la maturité numérique d’organisations publiques et proposition adaptée au MJQ;
  • Des recommandations quant à l’intégration de l’IA dans les services internes et externes du MJQ ;
  • Une proposition de méthodologie et de plan de mise en œuvre des recommandations ;
  • Une proposition d’outils de pilotage et d’évaluation de mise en œuvre.

Livrable attendu par les FRQ

  • Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés

Une expertise en technologie de l’information, en administration TI, en système d’information organisationnelle, en gouvernance des TI ou équivalent en ressources informationnelles sera privilégiée. Un profil multidisciplinaire avec de l’expérience en matière de sécurité, d’éthique, de droit appliqué ou de protection des renseignements personnels est souhaité.

La connaissance du système de justice est un atout.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  • Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.
Ministère des Transports et de la Mobilité durable : La gouvernance informationnelle pour l’innovation en transport et mobilité durable

La résidence en bref 

  • Vivre une expérience de carrière différente par le conseil scientifique ;
  • Réfléchir avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) sur les enjeux en lien avec la gestion de la gouvernance informationnelle et ultimement l’amélioration en continu de son service aux citoyens et citoyennes ;
  • Saisir une occasion unique de mettre à profit votre expertise pour contribuer à l’innovation dans le domaine des transports et de la mobilité durable.

Description du milieu d’accueil 
Le MTMD a pour mission de favoriser la mobilité durable des personnes et des marchandises par des systèmes de transport sécuritaires et accessibles qui contribuent au développement du Québec :

  • En exploitant nos actifs routiers, maritimes, ferroviaires, aéroportuaires, aériens et immobiliers ainsi que nos équipements roulants de façon responsable et innovante ;
  • En réalisant des projets de maintien, d’amélioration et de développement de nos actifs dans une perspective intégrée de mobilité ;
  • En investissant dans les projets et les mesures favorisant la mobilité durable au bénéfice d’une économie verte tels que le transport collectif et actif ;
  • En assumant un leadership qui s’exerce par l’ingénierie, l’expertise et l’innovation de même qu’un encadrement normatif et sectoriel.

Contexte  

Dans un contexte de transformation numérique et technologique accélérée, la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) représente un défi organisationnel majeur. Les organisations doivent mettre en place des processus agiles et un cadre de gouvernance dynamique pour surveiller, contrôler et réguler les systèmes d’IA, tout en s’assurant qu’ils respectent les exigences éthiques, légales et réglementaires. La complexité des systèmes d’IA, combinée à l’évolution rapide des technologies émergentes, exige des pratiques de gouvernance capables de s’adapter rapidement aux nouvelles réalités technologiques et aux risques émergents.

Alors que les technologies de l’IA et des données continuent d’évoluer, il devient essentiel de structurer une gouvernance centrée sur la gestion des risques associés. Cela nécessite une approche de gouvernance à la fois robuste et flexible pour surveiller l’impact de l’IA sur les processus décisionnels et minimiser les risques de biais, de non-conformité et de violation de la vie privée. En intégrant des mécanismes d’agilité dans la gouvernance de l’IA, les organisations seront mieux préparées à s’adapter aux dynamiques technologiques, légales et politiques, tout en maintenant un équilibre entre innovation et sécurité.

Le projet vise à établir une gouvernance des systèmes d’IA en définissant les fondements d’une utilisation éthique et responsable de ces technologies, et en élaborant une approche de gouvernance dynamique et procédurale. Il est crucial de mettre en place des mécanismes d’agilité dans ces pratiques de gouvernance pour rester aligné avec l’évolution rapide des contextes technologiques, légaux et politiques (y compris les politiques et procédures de sécurité et de gestion des données).

Objectifs spécifiques 
Dans le cadre de ce mandat, il s’agira principalement de :

  • Définir un cadre opérationnel de gouvernance de l’IA
  • Déterminer les fondements de la gouvernance IA
  • Élaborer une approche de gouvernance dynamique et adaptable qui tient compte des spécificités de l’IA et de son impact sur les processus organisationnels.
  • Intégrer des mécanismes d’agilité pour s’adapter aux évolutions technologiques rapides et aux changements des cadres législatifs et réglementaires.
  • Mettre en place un cadre de gestion des risques des systèmes d’IA :
  • Identifier les risques spécifiques associés à l’implémentation et à l’utilisation des technologies d’IA, tels que les biais, les erreurs de prédiction et les failles de sécurité.
  • Développer des processus d’évaluation et de contrôle continu pour anticiper, détecter et atténuer les risques liés aux systèmes d’IA.
  • Définir des processus d’assurance pour vérifier que les systèmes d’IA respectent les normes éthiques et les exigences de conformité pour minimiser les impacts négatifs sur la réputation et la viabilité des organisations.

Livrables attendus par le ministère 

  • Une veille scientifique et organisationnelle sur les fondements de la gouvernance de l’IA
  • Une veille sur les approches et cadres de gouvernance d’IA dans le secteur public
  • Structure de fondation de gouvernance IA
  • Proposition d’une approche dynamique, évolutive et agile plus un cadre de gouvernance IA
  • Cartographie des processus et des technologies de gouvernance IA
  • Définir une boîte à outils qui mit en opération la gouvernance IA structurée dans les premières étapes de projet
  • Un cadre opérationnel de gouvernance de l’IA
  • Un cadre de gestion des risques des systèmes d’IA

Livrable attendu par les FRQ 

  • Un rapport de résidence, validé par le ministère, commentant les objectifs de la résidence, expliquant le travail fait et détaillant l’activité intellectuelle diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

Expertises et profils recherchés 

Profil : Doctorat en TI, Doctorat en informatique ou génie logiciel, Doctorat en administration TI, Doctorat en système d’information organisationnelle, Doctorat gouvernance des TI ou équivalent, Doctorat ressources informationnelles, Doctorat en Éthique appliquée, Doctorat en Science des données

Compétence : Intelligence artificielle, Ressources informationnelles et Gouvernance des TI, Gouvernance des données, sécurité, éthique et protection des renseignements personnels, Technologie de l’information, Innovation, Éthique.

Enfin, il est attendu que la personne :

  • Fasse preuve d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions ;
  • Possède une excellente maîtrise de la langue française et s’exprime avec aisance et efficacité par écrit et verbalement, particulièrement pour la présentation des résultats de ses travaux aux gestionnaires et autres parties prenantes ;
  • Se distingue par la rigueur de ses travaux et fasse preuve d’autonomie, d’initiative, de créativité, de diplomatie, de souplesse et de polyvalence ;
  •  Démontre une grande curiosité intellectuelle et se familiarise rapidement avec un nouvel objet d’étude.

4. ADMISSIBILITÉ

4.1 Critères d’admissibilité

Toute candidature doit satisfaire aux conditions d’admissibilité à la date et à l’heure de clôture du concours (voir section 8).

Pour être admissible, la personne candidate doit :

  • Être titulaire d’un doctorat de 3e cycle émis dans les 5 dernières années, en partant de l’année d’ouverture du concours (ex. un concours ouvert en 2024 rend admissible des personnes titulaires d’un doctorat ayant reçu leur diplôme le 1er janvier 2019 ou après). Sont aussi acceptées les personnes n’ayant pas encore leur diplôme, mais ayant déposé leur thèse de doctorat avant de débuter la résidence;
  • Être domiciliée au Québec au moment de la date de clôture de l’appel à candidatures et pour toute la durée prévue de la résidence;
  • Ne pas être à l’emploi d’un organisme public à l’exception d’une université si le ou la scientifique en résidence se prévaut du droit de travail décrit à la section 9.2;
  • Déclarer tout intérêt potentiel en lien avec les travaux du ministère (à remplir directement dans le formulaire électronique FRQnet; voir section 5 pour détails).
  • Étant donné que la résidence se déroule dans un milieu uniquement francophone, l’ensemble du dossier de candidature doit être déposé en français.
Attention!

La déclaration de lien et/ou conflit d’intérêts potentiel sera révisée par le Partenaire, ce qui pourrait influencer l’admissibilité de la candidature (un conflit d’intérêts survient lorsqu’il existe une tension entre les activités dans le cadre de la résidence et les intérêts du ou de la scientifique en résidence (personnels, professionnels, institutionnels ou financiers)).

Attention!

Le candidat ou la candidate devra se conformer aux règles et politiques de travail qui lui auront été présentées par l’organisme et convenues dans une entente signée par les deux parties.

4.2 Dépôt à plus d’une résidence

Dans l’éventualité où plus d’une résidence soit ouverte simultanément, la personne candidate ne peut postuler qu’à une seule d’entre elles. Cependant, un champ est prévu dans le formulaire pour indiquer un intérêt pour un maximum d’une résidence supplémentaire pour ce même appel. Si une personne candidate est recommandée en entrevue sans être sélectionnée, elle pourrait recevoir une offre d’entrevue pour l’autre résidence d’intérêt, sans avoir à déposer une nouvelle candidature.

5. DOCUMENTS EXIGÉS

Le formulaire électronique à remplir directement dans le portfolio FRQnet incluant :

1. Un résumé grand public

Le résumé grand public vise à démontrer votre capacité à décrire de manière concise le mandat et pourquoi vous êtes la meilleure personne candidate pour le réaliser.

2. Une lettre de motivation (2 pages maximum)

Assurez-vous d’aborder les points suivants :

  • Vos motivations et vos intérêts à tenter une expérience de carrière à l’extérieur du milieu académique;
  • Le rôle anticipé que cette expérience dans votre parcours de carrière;
  • La mise en valeur de votre expérience dans le domaine du conseil scientifique, s’il y a lieu;
  • Comment votre expertise et votre expérience constituent-elles une valeur ajoutée pour le milieu d’accueil et la réalisation du mandat.

3. Une proposition d’approche et/ou d’actions (2 pages maximum)

Assurez-vous d’aborder les points suivants :

  • Votre vision du mandat;
  • Les étapes envisagées pour sa réalisation;
  • Comment votre expertise contribue à votre capacité de réaliser ces différentes étapes;
  • Comment vous envisagez travailler le mandat en cohérence et complémentarité avec l’équipe du ministère déjà en place.

4. Un CV abrégé (2 pages maximum) selon le gabarit de présentation suivant

5. Un résumé de la thèse doctorale :  Assurez-vous de faire le lien entre votre thèse et les différents objectifs et livrables du mandat  (1 page maximum).

6. Une copie du diplôme de doctorat de 3e cycle, ou si le diplôme n’est pas encore obtenu, une preuve de dépôt de thèse, à attacher dans la section « autres documents ».

6. DURÉE ET MONTANT DE LA BOURSE

La valeur maximale annuelle de la bourse est de 50 000 $.

La durée de la résidence est d’un an, avec possibilité de renouvellement sur demande et acceptation du ministère partenaire. La bourse de résidence n’est pas transférable d’une année à l’autre.

Versements

Le FRQ est responsable des versements de la bourse qui doivent être réclamés à chaque période de 4 mois à partir du Portfolio électronique dans la section « Gérer mon financement ». Le premier versement ne peut être effectué que si le FRQ a reçu une copie de l’original du diplôme de doctorat de 3e cycle certifiée conforme par le bureau du registraire ou une preuve du dépôt de la thèse si le diplôme n’a pas encore été obtenu.

Renouvellement de la bourse

Si une personne boursière désire se prévaloir du renouvellement, il est de sa responsabilité d’en faire la demande au moins un mois avant la fin du financement, en déposant une lettre avec les éléments décrits ci-dessous via son portfolio FRQnet – secteur Société et culture, à la section « Gérer mon financement », puis dans Déclaration – situations et pièces requises. Le type de document à sélectionner est « Demande de renouvellement ».

Cette lettre doit inclure les éléments suivants :

  • Motivation à poursuivre;
  • Confirmation que les deux parties s’engagent à poursuivre selon les arrangements établis depuis le départ;
  • Confirmation que la personne candidate répond toujours aux conditions d’admissibilité et aux conditions applicables l’octroi initial.

7. PROCESSUS D’ÉVALUATION DES DEMANDES

Pour chaque résidence, les candidatures sont présélectionnées et ordonnancées par un comité indépendant formé par des personnes provenant du milieu municipal ou de l’administration publique, ainsi que des chercheurs et des chercheuses reconnues pour leur expertise dans des domaines de recherche en lien avec le mandat spécifique selon les règles en vigueur au FRQ.

Parmi les personnes présélectionnées, un nombre limité d’entrevues est planifié, basé sur cet ordonnancement. Pour faire l’objet d’une recommandation pour une entrevue, la demande doit obtenir une note minimale de 70 % pour chaque critère d’évaluation.

Les entrevues pour cette résidence sont à prévoir à la période indiquée dans la section 8.

Présélection

Critères d’évaluation :

  • Motivation, objectifs et retombées attendues pour la carrière de la personne candidate: 30 %
  • Compétences, expériences et expertises pertinentes en regard des objectifs en lien avec la résidence tels que décrits dans la section 2.2 : 40 %
  • Potentiel de la candidature démontré pour le conseil scientifique (profil présenté, approche proposée, etc.) : 30 %

8. DATES IMPORTANTES, ANNONCE DES RÉSULTATS ET ENTRÉE EN VIGUEUR

  • Date et heure limites de soumission de la demande : 18 novembre 2024 à 16 h (EST)
  • Période d’évaluation des candidatures : 20 novembre – 12 décembre 2024 (être disponible du 6 janvier au 6 février 2025 pour entrevue)
  • Annonce des résultats : Janvier 2025
  • Début de la résidence : Février 2025

Les présentes règles s’appliquent à l’exercice financier 2024-2025 (et 2025-2026 en cas de renouvellement).

9. RÈGLES D’UTILISATION DE LA BOURSE

Pour conserver la bourse, le ou la Scientifique en résidence doit :

  • Respecter les conditions liées au domicile pendant toute sa durée;
  • Se consacrer à temps plein à sa résidence. Une période de vacances annuelles est permise et doit être prédéterminée avec le ministère partenaire avant de débuter la résidence;
  • Être présent ou présente sur le lieu de résidence, selon les conditions convenues avec le ministère partenaire;
  • Respecter les règles de cumul permis (section 9.1);
  • Respecter les règles relatives au travail rémunéré (section 9.2).

Le refus de se conformer à ces règles peut entraîner l’annulation de la bourse. Si, pour des raisons exceptionnelles, ces conditions ne peuvent être respectées, le FRQ doit en être avisé le plus tôt possible et déterminent si la bourse doit être maintenue ou annulée.

9.1 Cumul de la bourse

Le cumul de cette bourse est interdit avec :

  • Les bourses au mérite des organismes subventionnaires canadiens tels le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil des arts du Canada (CAC), etc.;
  • Les bourses au mérite des organismes subventionnaires québécois tels que le Fonds de recherche du Québec, le Conseil de recherches en pêche et agroalimentaire du Québec (CORPAQ), etc.;
  • Une bourse du Conseil des arts du Canada (CAC) ou du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ).

Le cumul de cette bourse est permis avec :

  • Les bourses des ministères et des organismes du gouvernement du Québec et du Canada, autres que celles mentionnées précédemment;
  • Les bourses internes des universités.

9.2 Travail rémunéré

La ou le Scientifique en résidence conserve le droit d’exercer un travail rémunéré supplémentaire à condition que :

  • celui-ci ne représente pas plus de 250 heures travaillées par période de 4 mois;
  • la personne qui supervise la résidence en donne l’autorisation;
  • cela n’entrave pas la bonne marche des activités de recherche.

Le FRQ considère qu’une charge de cours de 45 heures représente 150 heures de travail. Il est à noter que le même cours donné à deux groupes, pendant une même session, est équivalent à deux charges de cours.

9.3 Report et supplément pour situation de congé parental

Veuillez vous référer à la section 6.13 des RGC du FRQ.

10. SUIVIS

Le FRQ organise, une à deux fois par année, des séances de partage d’expérience auxquelles les scientifiques en cours de résidence doivent assister.

Les scientifiques en résidence s’engagent à faire des suivis fréquents avec la personne qui supervise leurs travaux et leurs activités au ministère partenaire.

Un rapport de résidence doit être déposé, au plus tard trois mois après la fin de la résidence, dans lequel il ou elle pourra commenter les objectifs de sa résidence, expliquer le travail qu’il ou elle a fait et détailler l’activité intellectuelle convenue dans l’entente de collaboration qui sera diffusée dans le domaine public, s’il y a lieu.

11. PERSONNES À CONTACTER 

Pour le FRQ :

Émilie Rochette

Responsable de programmes

Direction des grands défis de société

Bureau du scientifique en chef du Québec

Courriel : emilie.rochette@frq.gouv.qc.ca