Responsable :
Chloé Leclerc
Établissement :
Université de Montréal
Année de concours :
2022-2023
Action concertée : Programme de recherche sur la pauvreté et l’exclusion sociale – Phase 5
Volet : Projet de recherche
Partenaires :
Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ)
Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
Le ministère de la Santé et des Services sociaux, incluant le Secrétariat aux aînés (MSSS et SA du MSSS)
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS),
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH)
Table des matières
1. Résumé du projet
Les femmes judiciarisées cumulent plusieurs difficultés et vulnérabilités qui les placent dans une situation de très grande précarité. S’il est bien admis que la prison a des effets négatifs sur ces femmes et qu’elle contribue bien souvent à les marginaliser davantage, on dispose de très peu d’information sur les impacts des suivis dans la communauté (probation et emprisonnement avec sursis). Ces peines, davantage axées sur la réinsertion sociale et la réintégration communautaire arrivent-elles à accompagner les femmes dans ce cheminement ? Comment les multiples conditions de suivi sont vécues par ces femmes ? Améliorent-elles ou nuisent-elles à la vie des femmes ? C’est à ces questions que le projet tentera de répondre.
L’objectif général du projet est de documenter les liens entre les pratiques de suivi des peines dans la communauté et les situations de précarité des femmes judiciarisées. Plus précisément, il s’agit de :
1) Documenter les pratiques de suivi des peines dans la communauté ;
2) Documenter les impacts des pratiques de suivi des peines dans la communauté sur les situations de précarité des femmes, leur santé et leur bien-être
3) Proposer des actions concrètes visant à améliorer les conditions de vie des femmes et des pistes d’amélioration des pratiques de suivi en communauté.
Le projet repose repose sur une triangulation de données (observations, entretiens, analyse de dossiers). Des ethnographies de 15 jours auprès de 8 agences de surveillance communautaires au Québec serviront de terrain pour appréhender le contexte global du suivi des femmes. À l’intérieur de chaque agence, nous suivrons les trajectoires de 6 à 10 femmes par le biais d’observation et d’entrevue. La consultation des dossiers correctionnels de plus de 200 femmes serviront quant à eux à documenter et comparer les pratiques de suivi et à identifier les caractéristiques liées à un échec de la mesure de surveillance (révocation).
Appel de propositions
Pour consulter l’appel de propositions, cliquez ici.
Durée du projet, montant octroyé et date de dépôt du rapport de recherche
Le projet est d’une durée de 3 ans. Le montant total octroyé est de 189 496 $. Le rapport de recherche est attendu pour le 15 janvier 2026.