Chercheuse : 
Rabin, Rachel

Établissement : 
Centre de recherche de l'IUSM Douglas

Année de concours : 
2021-2022

La déficience cognitive est lorsqu’une personne a du mal à se souvenir, à apprendre de nouvelles choses, à se concentrer ou à prendre des décisions qui affectent son fonctionnement quotidien. Il s’agit d’un symptôme courant chez les patients souffrant de troubles psychotiques, y compris la schizophrénie. Bien que la consommation de cannabis soit courante chez ces patients, il n’est pas clair comment le cannabis influence la fonction cognitive. Les recherches menées ont démontré que le cannabis est associé à la fois à une meilleure, mais aussi à une pire cognition chez les patients atteints de troubles de schizophrène. Une meilleure compréhension de cette relation est nécessaire vu que l’amélioration cognitive a été proposée come cible de traitement pour les patients atteints de schizophrène et leur consommation problématique de cannabis.

Par conséquent, ce programme de recherche vise à combiner des techniques de neuroimagerie, telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’électroencéphalographie (EEG) avec des tâches comportementales précises pour aider à identifier les potentiels changements dans la structure et / ou la fonction du cerveau dû à l’impact du cannabis sur la cognition. Nous émettons l’hypothèse que la détérioration des structures cérébrales ainsi qu’une activation atypique des régions cérébrales impliquées dans la cognition sont des facteurs importants contribuant aux déficits cognitifs associés à la consommation de cannabis chez les patients atteints de schizophrène. Mon programme de recherche examinera la relation entre le cannabis, les différents aspects de la cognition et leur base neuronale chez les patients atteints de schizophrène.

Compte tenu des changements mondiaux dans les lois sur le cannabis, des taux croissants de consommation problématique et du manque de médicaments approuvés pour traiter avec succès la dépendance au cannabis, nous espérons que les résultats de ces études pourront fournir plus d’informations concernant les effets du cannabis sur le cerveau et contribuer à améliorer les options de traitement actuel pour les patients souffrant de dépendance.