Responsable : 
Janie Masse Dufresne

Établissement : 
CentrEau - Centre de recherche sur l'eau

Année de concours : 
2021-2022

Janie Masse Dufresne, responsable, CentrEau – Centre de recherche sur l’eau

Secteurs de la recherche : Sciences naturelles et génie

Table des matières

  1. RÉSUMÉ DU PROJET

1. RÉSUMÉ DU PROJET

Pays classé comme le plus exposé aux risques naturels, le Vanuatu est déjà exposé à l’insécurité environnementale qui découle des changements climatiques. L’augmentation du niveau des mers, l’érosion côtière et l’intensification des extrêmes hydroclimatiques (inondations, sécheresses) contribuent conjointement à précariser la situation sanitaire en menaçant l’accès à l’eau potable. Pour autant, l’état des ressources en eau dans les archipels du Pacifique et leur vulnérabilité face aux changements climatiques et à l’activité volcanique restent encore méconnus. Le projet Isotopes for Life vise à établir un diagnostic des ressources en eau au Vanuatu, en vue de contribuer à améliorer l’accès tout en les préservant pour les générations futures. Partiellement financé via une subvention Transfert (Geotop) octroyée au prof. Florent Barbecot, la participation de 4 étudiant.e.s du groupe Hydro-Sciences UQAM au projet Isotopes for Life est déjà assurée. Ce financement permet également la tenue de conférences permettant de dévoiler les résultats auprès de la communauté scientifique canadienne. Pour accroître la portée des actions de sensibilisation qui découlent du projet Isotopes for Life, je propose un projet complémentaire de communication scientifique visant à rejoindre spécifiquement la jeunesse québécoise. Le projet Exp’Eau vise à offrir une vitrine sur la démarche scientifique pour sensibiliser la communauté étudiante du niveau collégial (cégep) aux enjeux globaux de la gestion des ressources en eau.

Le projet Exp’Eau se décline en quatre (4) étapes successives et complémentaires pour rejoindre la jeunesse québécoise. La première étape consiste à annoncer le projet auprès de la communauté étudiante des cégeps et solliciter la participation d’étudiant.e.s au projet. Des courtes conférences seront tenues (en présentiel ou en visio-conférence) dans différents cégeps pour annoncer la tenue et les objectifs scientifiques de la mission de terrain au Vanuatu. À l’occasion de ces courtes conférences, les étudiant.e.s seront invités à rejoindre le groupe de volontaires pour participer à l’effort de sensibilisation de la jeunesse québécoise. En deuxième étape, des capsules vidéo et photo seront tournées et diffusées auprès de la jeunesse québécoise, avec l’aide des volontaires (identifiés à l’étape 1). Ces capsules permettront d’exposer la démarche scientifique empruntée par le groupe d’étudiants aux cycles supérieurs et chercheurs pour remplir les objectifs de la campagne de terrain au Vanuatu.  Ensuite, en troisième étape, une séance de questions-réponses de type causerie entre la communauté étudiante cégépienne et les chercheur.e.s et étudiant.e.s du groupe Hydro-Sciences UQAM. Cet échange sera l’occasion de créer une rencontre immersive dans la démarche scientifique et permettra de développer l’intérêt de la jeunesse québécoise pour i) les sciences naturelles et ii) les enjeux globaux de gestion des ressources en eau. Enfin, la quatrième étape du projet consiste en une série de conférences de retour d’expérience sur la mission de terrain à l’attention des jeunes Québécois. J’exposerai en quoi les résultats obtenus permettent d’identifier des actions concrètes pour améliorer l’accès et la qualité de l’eau potable au Vanuatu. Ces conférences permettront ainsi de se rendre compte de l’importance de l’acquisition et du partage des connaissances pour la résolution des enjeux reliés aux ressources en eau.

Appel à proposition