Responsable :
Denis Lafortune
Établissement :
Université de Montréal
Année de concours :
2023-2024
Partenariat
Secrétariat à la région métropolitaine — ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH)
Action concertée | Prévention de la violence armée dans la région métropolitaine (Living Lab) |
Volet | Living Lab |
Partenaire | Secrétariat à la région métropolitaine — ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) |
Durée du projet | 3 ans |
Montant total octroyé | 569 797 $ |
Date initiale du dépôt du rapport de recherche | 1er juillet 2026 |
Résumé du projet
Cette proposition entend créer et consolider des partenariats entre la communauté scientifique, les organismes et instances intervenant dans les milieux, ainsi que les personnes vivant dans la région métropolitaine, en vue de mieux prévenir la violence armée (VA), ses conséquences sur les victimes et les collectivités et, ultimement, de contribuer au maintien de milieux de vie sécuritaires. Notre objectif général est de mettre en place et d’animer un living lab (LL) consacré à la recherche de réponses innovantes, durables et socialement acceptables au problème de la VA.
Dans le but de réduire les violences armées et rétablir un sentiment de sécurité dans la collectivité, nous proposons une programmation en trois axes transversaux centrés sur : les auteurs de VA – actuels ou potentiels; les victimes directes, proches et témoins; et les collectivités. Afin de mieux délimiter le champ d’action, les jeunes âgés de 10 à 29 ans vivant dans les arrondissements du Nord-Est de Montréal seront priorisés, ainsi que leur entourage, les organismes et instances qui interviennent auprès d’eux.
Le problème de la VA étant multidimensionnel et les acteurs concernés multiples, l’approche LL s’avère un choix judicieux, car elle permet la mise sur pied d’un espace d’innovation ouverte et collaborative.
Depuis 20 ans, diverses études ont été menées dans la région de Montréal. Sur le plan international, de nombreux travaux ont été consacrés à la prévention de la VA et de ses conséquences. Elles pourront être regroupées en trois corpus de connaissances et inspirer les expérimentations à venir dans chacun des axes transversaux, à savoir : auprès des auteurs actuels ou potentiels, auprès de victimes directes, proches et témoins, auprès des collectivités et milieux de vie.
Nous retenons les quatre étapes (exploration, co-construction, expérimentation, évaluation) privilégiées par l’approche FormiT développée par Anna Ståhlbröst. Afin de favoriser l’engagement des diverses parties prenantes et proposer un processus et des conditions qui leur conviennent, nous y ajouterons une étape préalable, à savoir : l’engagement. En fonction des trois axes de la programmation, ces étapes soutiendront le développement de plans d’action concertés et permettront de garder le cap sur certaines priorités. Itérative, la méthodologie prévoit qu’il sera possible de revenir en arrière pour apporter des bonifications à l’une des étapes précédentes. Collective, elle cherchera à enrichir et valider les constats et hypothèses par le regard croisé entre parties prenantes.
Insistons sur le fait que la parole des jeunes sera essentielle. Il faudra rapidement mobiliser leur expérience afin qu’ils participent véritablement à la création des solutions qui les concernent. Pour ce faire, nous compterons sur la précieuse collaboration des écoles, des organismes communautaires et d’un centre de réadaptation pour jeunes contrevenants.
Proposer une programmation triennale sans spécifier de projets concrets peut paraître curieux. Il s’agit pourtant de la posture à adopter en ce moment, si l’on veut rester fidèle à l’esprit synergique d’un LL.
L’équipe est actuellement composée de 12 chercheurs, quatre personnes issues des milieux de pratique, 20 parties prenantes confirmées et un comité d’usagers incluant des adultes et des jeunes.
Cochercheur.e.s
Nom, prénom | Institution | Département | Statut en recherche |
Blais, Étienne | Université de Montréal | Département de sociologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Brisebois, René-André | CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal | Institut universitaire Jeunes en difficulté | Autres statuts en recherche |
Boivin, Rémi | École de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire | |
Turcotte, Mathilde | CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal | École de travail social et de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Geoffrion, Steve | Université de Montréal | École de psychoéducation | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Ouellet, Frédéric | Université de Montréal | École de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Fortin, Francis | Université de Montréal | École de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Leclerc, Chloé | Université de Montréal | École de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Poitras, Dave | Institut national de santé publique du Québec [INSPQ] | Département de sociologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Gélinas, Nathalie | CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal | Institut universitaire Jeunes en difficulté | Autres statuts en recherche |
Charette, Yanick | Université Laval | École de travail social et de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Guay, Stéphane | Université de Montréal | École de criminologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
Côté, Charline | CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal | Institut universitaire Jeunes en difficulté | Autres statuts en recherche |
Tardif-Grenier, Kristel | Université du Québec en Outaouais [UQO] | Département de psychoéducation et de psychologie | Chercheur ou chercheuse universitaire |
NOËL, Véronique | CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal | Institut universitaire Jeunes en difficulté | Autres statuts en recherche |