
Scientifique en résidence

Jusqu’où ton Ph.D. peut te mener?
Des perspectives de carrière de type postdoctoral pour la relève en recherche
Avec le programme Scientifique en résidence, le Fonds de recherche du Québec souhaite renforcer la capacité d’innovation et le conseil scientifique dans les administrations publiques, en offrant à une personne titulaire d’un doctorat l’occasion d’explorer de nouvelles perspectives de carrière et de donner une orientation différente à ses compétences en recherche.
D’une durée d’un an, renouvelable une fois, le programme Scientifique en résidence comprend trois volets, déployés dans différents types d’administration.



Volet international
Déployé au sein des représentations du Québec à l’étranger — et à l’occasion dans certains bureaux au Canada — ce volet permet à la relève en recherche de contribuer aux objectifs stratégiques du Québec en matière de diplomatie scientifique et de coopération internationale en recherche et innovation.
Appels en cours
Date limite de dépôt de candidatures: 10 novembre 2025


Volet gouvernemental
Ce volet permet à la relève en recherche d’accompagner des ministères et organismes du gouvernement du Québec dans leur réflexion stratégique, d’appuyer l’analyse des connaissances scientifiques et de renforcer la capacité des équipes à diagnostiquer une problématique sous plusieurs angles.
Appels en cours
Aucun appel en cours
Volet municipal
Ce volet permet aux scientifiques en résidence d’intégrer l’équipe d’une ville ou d’une municipalité afin de soutenir le développement et la valorisation du conseil scientifique, renforcer les liens entre la recherche et les enjeux à solutionner et profiter de l’expérience de chercheurs et chercheuses déjà impliquées dans le conseil scientifique.
Appels en cours
Aucun appel en cours
Résidents et résidentes en poste
Carla Bautista Rodríguez
Pierre-Luc Beauchesne
Laureline Berthot
Adelie De Marre
Véronique Deslauriers
Julie Ducharme
Jonathan Faucher
Pierre-Marc Frédérick
Christophe Gauthier-Davies
Vincent Gosselin Boucher
Maxine Iannuccilli
Marie Lachapelle
Galaad Lefay
Audréanne Loiselle
Zurcher Mardy
Kaija Sander
Alexane Thibodeau
Laurent Vinet
Véronique Voyer
Carla Bautista Rodríguez
Carla Bautista Rodríguez est diplômée en biologie de l’Université Rey Juan Carlos et titulaire d’une maîtrise en biotechnologie de l’Université Autonome de Madrid. Son excellence académique et son engagement social lui ont valu l’une des bourses les plus prestigieuses d’Espagne (La Caixa), lui permettant de poursuivre une seconde maîtrise et un doctorat en biologie évolutive à l’Université Laval. Son expertise porte sur l’analyse à haut débit des données génomiques et phénotypiques, appliquée à l’étude des dynamiques évolutives en environnements extrêmes.
Forte d’une expérience en vulgarisation scientifique et profondément engagée socialement, elle mène actuellement une résidence scientifique au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Son mandat consiste à développer un indicateur d’impact de la recherche financée par le MAPAQ afin de valoriser l’innovation scientifique et mesurer la transmission des connaissances vers les utilisateurs finaux.
Pierre-Luc Beauchesne
Pierre-Luc Beauchesne détient un doctorat en sociologie à l’Université de Montréal consacré à l’étude de l’engagement citoyen des jeunes au Maroc.
Comme scientifique en résidence au sein du Bureau du Québec à Rabat (BQR), il œuvre à renforcer le positionnement du Québec au Maroc et en Tunisie dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation. Ce mandat prend appui sur un maillage déjà fort ayant bénéficié de la mobilité de plusieurs générations d’étudiants et de chercheurs, de dizaines d’ententes internationales entre établissements universitaires et de partenariats de recherche dans de nombreux domaines. Il participe à identifier des synergies autour de thématiques prioritaires communes, offrir un soutien aux acteurs de la recherche et l’innovation et nourrir la profonde relation entre le Québec et le Maghreb.
Laureline Berthot
Laureline Berthot a un doctorat en sciences de l’eau de l’Institut National pour la Recherche Scientifique. Elle détient aussi un mastère spécialisé en gestion de l’eau d’AgroParisTech et une maîtrise en sciences de la Terre de l’Université du Québec à Montréal, où elle est revenue faire un stage postdoctoral en hydrologie.
Depuis février 2025, Laureline est scientifique en résidence dans la Municipalité Régionale de Comté Beauce-Centre, dans la région de Chaudière-Appalaches. Elle est co-chargée d’élaborer leur premier plan climat, dans le cadre du programme Accélérer la transition climatique locale porté par le MELCCFP et le MAMH.
Cela consiste à travailler en collaboration avec les 10 municipalités composant la MRC, des partenaires à différentes échelles territoriales et la population, pour identifier des mesures justes et éclairées d’adaptation aux changements climatiques, de transition climatique, et de réduction des émissions de GES.
Adelie De Marre
Spécialisée en conservation du patrimoine, Adélie De Marre détient un doctorat en aménagement de l’Université de Montréal. Adélie a également travaillé pour la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec comme chargée de mission Politique et Francophonie. C’est forte de ce double bagage en recherche et en diplomatie qu’Adélie s’est embarquée pour le pays du soleil levant en janvier 2024.
Véronique Deslauriers
Véronique Deslauriers détient un baccalauréat en études internationales, une maîtrise en sociétés, politiques publiques et santé et un doctorat en démographie de l’Université de Montréal. Ses intérêts de recherche s’articulent autour de la santé des populations, le bien-être et les déterminants sociaux de la santé, avec un intérêt particulier pour les interactions et relations sociales.
Dans le cadre de sa résidence au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, elle a le mandat de contribuer à l’amélioration des pratiques de diffusion et de transfert des connaissances générées ou mobilisées par le Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion, et au développement de nouveaux outils de transfert de connaissances adaptés aux différents groupes de public cible dans un double objectif d’une plus grande accessibilité en matière de format, mais aussi de contenu.
Julie Ducharme
Julie Ducharme détient un doctorat en chimie de l’Université McGill, un postdoctorat du California Institute of Technology et se spécialise en chimie des protéines et biotechnologie.
Elle occupe le poste de Scientifique en Résidence à la Délégation du Québec à Los Angeles depuis janvier 2024. Son mandat vise notamment à soutenir les collaborations et les partenariats de recherche, la mobilité des étudiant.es, chercheur.euses et des professeur.es, ainsi que le rayonnement de la recherche québécoise dans les sept états du Sud-Ouest américain (Californie, Nevada, Arizona, Colorado, Utah, Nouveau-Mexique et Hawaï). Les secteurs des sciences de la vie, de l’intelligence artificielle, du spatial, du quantique et de la transition énergétique se sont affirmés comme stratégiques sur le territoire de la Délégation du Québec à Los Angeles, et orientent ses actions en matière de diplomatie scientifique.
Jonathan Faucher
Jonathan Faucher détient un doctorat en psychologie (profil intervention et recherche) à l’Université du Québec à Trois-Rivières, et il a réalisé un stage postdoctoral en mesure et évaluation à l’Université Laval. Il s’est consacré à l’étude des traits sombres de la personnalité (p. ex., narcissisme, psychopathie), ainsi qu’à la recherche sur les troubles de la personnalité, leur évaluation et leur prise en charge dans les services publics québécois en santé mentale.
Son poste de scientifique en résidence à Toronto comprend la mise en valeur de l’expertise québécoise en recherche à travers le Canada, et la documentation l’écosystème de recherche québécois et ontarien. À ce titre, son mandat vise à favoriser l’établissement de partenariats de recherche entre des regroupements québécois et ontariens, et entre ces derniers et des regroupements européens, dans l’objectif de favoriser la mise en place de projets d’envergure à l’échelle nationale et internationale auxquels contribuera le Québec.
Pierre-Marc Frédérick
À la suite de son baccalauréat en sciences biomédicales, Pierre-Marc Frédérick a obtenu sa maîtrise ainsi que son doctorat en biologie cellulaire et moléculaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Durant ses études, il a développé une expertise importante en biologie de l’ARN en plus d’utiliser des techniques innovantes telles que le système CRISPR Cas9 in vivo.
Dans le cadre de son mandat de scientifique en résidence, Pierre-Marc soutient le ministère afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs en lien avec la médecine de précision, la génomique et les maladies rares. Au quotidien, il travaille à la mise en application de plans d’action concernant les orientations prioritaires du ministère en matière d’innovation et de recherche en plus de participer aux développements des partenariats avec l’écosystème de recherche au niveau local et international.
Christophe Gauthier-Davies
Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en criminologie, Christophe Gauthier-Davies a entrepris des études doctorales à la Chaire de recherche sur l’évaluation des actions publiques à l’égard des jeunes et des populations vulnérables à l’École nationale d’administration publique. Il se spécialise en science des données et s’intéresse à l’interface entre les données probantes et les politiques publiques, notamment celles concernant la jeunesse québécoise.
À titre de scientifique en résidence à l’Assemblée nationale du Québec, il contribue au développement d’un nouveau volet d’analyse et de valorisation des données quantitatives. Ses travaux visent à appuyer les commissions parlementaires, à éclairer les décisions des parlementaires et de l’administration de l’Assemblée nationale et à favoriser un meilleur accès aux données. Il participe, entre autres, aux travaux de la Commission spéciale sur les impacts des écrans sur la santé et le développement des jeunes et soutient les membres de l’équipe dans l’utilisation du logiciel R.
Vincent Gosselin Boucher
Vincent Gosselin Boucher a complété une formation doctorale en psychologie de la santé à l’Université du Québec à Montréal, suivie d’un stage postdoctoral à l’École de kinésiologie de l’University of British Columbia. Il est professeur associé au Département des sciences de l’activité physique à l’Université du Québec à Montréal.
Dans le cadre de son mandat au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, il contribue à la mise en œuvre des différents axes du Plan d’action québécois sur les maladies rares 2023–2027. Son mandat comprend également la révision du Guide d’élaboration des cadres de gestion des banques de données et de matériel biologique constituées à des fins de recherche et la réalisation d’un portrait des ressources de recherche et d’innovation œuvrant en première ligne dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Maxine Iannuccilli
Titulaire d’un doctorat en psychologie, Maxine Iannuccilli se spécialise dans l’étude des facteurs qui influencent la réussite éducative, avec une attention particulière portée à la motivation scolaire, aux croyances liées aux capacités intellectuelles, ainsi qu’aux stéréotypes de genre et aux biais sociaux. Ses travaux s’inscrivent dans une approche du développement humain et de la cognition sociale, en explorant comment ces facteurs contribuent à la construction des trajectoires éducatives dès l’enfance.
En tant que scientifique en résidence au ministère de l’Éducation, Maxine met son expertise au service de l’action publique, en contribuant à l’identification de pratiques exemplaires et de pistes d’intervention concrètes pour mieux soutenir les élèves vulnérables. Son ambition est de faire le lien entre les milieux de recherche et les politiques éducatives, en adoptant une posture à la fois rigoureuse sur le plan scientifique et sensible aux réalités du terrain.
Marie Lachapelle
Marie Lachapelle est diplômée d’un PhD en comportement organisationnel et ressources humaines de HEC Montréal. Après son doctorat sur l’intégration professionnelle des personnes immigrantes au Québec, elle a travaillé au gouvernement fédéral en équité, diversité et inclusion. Elle est impliquée dans les activités de recherche du Centre de recherche en gestion, développement des personnes et des organisations de l’Université Laval et auprès de l’association des sciences administratives du Canada.
Son mandat à la Délégation générale du Québec à Bruxelles consiste à soutenir la diplomatie scientifique à travers les partenariats, la mobilité et le rayonnement académiques du Québec au Benelux. Plus spécifiquement, elle facilite l’accès des institutions de recherche et innovation québécoises au financement européen du programme Horizon Europe, et le développement de projets conjoints entre les acteurs universitaires québécois et l’Université libre de Bruxelles.
Galaad Lefay
Galaad Lefay est un jeune chercheur au carrefour des sciences de la gestion, de l’éducation et de la santé. Il s’intéresse particulièrement aux mécanismes et processus par lesquels les innovations peuvent influencer les pratiques organisationnelles et renforcer les capacités collectives.
Depuis janvier 2025, Galaad est scientifique en résidence au sein d’IVÉO, un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’accélérer le déploiement de l’innovation dans le milieu municipal en facilitant le montage de projets et le transfert de connaissances. Dans ce cadre, il contribue au développement d’outils d’évaluation d’impacts de l’implantation d’innovations technologiques et au travail sur les processus d’accompagnement des municipalités. Sa résidence vise également à mener une veille stratégique sur les villes intelligentes et durables, et à animer des activités de transfert de connaissances entre le monde scientifique et municipal.
Audréanne Loiselle
Audréanne Loiselle est titulaire d’un doctorat en sciences biologiques. Depuis 2016, son cheminement académique l’a amenée à se spécialiser dans la conservation et la restauration des milieux humides, tout particulièrement en lien avec l’écologie végétale, la biodiversité et les services écologiques. En 2023, elle s’est jointe à l’équipe du projet RARE afin de mener un stage postdoctoral en partenariat avec la Ville de Québec sur la restauration des milieux humides. Ce stage lui a permis de participer à de nombreux projets de recherche à travers le sud de la province et à collaborer avec une grande diversité de partenaires issus du milieu académique, du milieu de pratique et de différents paliers de gouvernance.
À titre de scientifique en résidence, son objectif sera d’assister le ministère dans l’élaboration d’un cadre précis pour la restauration des milieux humides au Québec, en assurant le maillage entre la recherche, la pratique et la gouvernance.
Zurcher Mardy
Zurcher Mardy a obtenu son doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAM en 2023. Au cours des dix dernières années, il a travaillé avec des partenaires de divers secteurs sur la résilience et l’adaptation des communautés face aux impacts des changements climatiques.
Dans le cadre de son mandat à la Ville de Laval, il joue un rôle de conseil scientifique dans l’élaboration d’un plan stratégique de résilience municipale. Il se consacre principalement à la gouvernance climatique, à la gestion intégrée des risques et à la résilience sur le territoire de la Ville. Dans le cadre de ce mandat, il a contribué au développement d’une démarche méthodologique relative à l’établissement d’un plan stratégique de gestion intégrée des risques (GIR), alimenté les réflexions sur la mise à jour du Plan climat, et effectué une analyse systémique des politiques de la Ville afin de dégager des pistes d’amélioration en matière de résilience municipale.
Kaija Sander
Après un baccalauréat en sciences biomédicales à Imperial College London et un doctorat en neurosciences du langage à l’Université McGill, Kaija Sander a d’abord évolué dans le milieu académique en soutien et en gestion de la recherche. Son intérêt porte surtout sur les applications concrètes de la recherche et la valorisation des connaissances pour répondre aux enjeux actuels de société.
Au vu de son parcours scientifique, son mandat à Londres est particulièrement axé sur les sciences de la vie. Le territoire couvert par la Délégation générale du Québec à Londres présente un contexte stimulant, permettant à Kaija de développer des approches flexibles et sur mesure afin de répondre aux défis et de maximiser les opportunités pour les chercheurs et institutions du Québec.
Alexane Thibodeau
Alexane Thibodeau est titulaire d’un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire de l’Université Laval.
En tant que scientifique en résidence à la Délégation du Québec à Rome, elle jouera un rôle clé en diplomatie scientifique en initiant et en soutenant des collaborations et des partenariats internationaux, ainsi qu’en facilitant les échanges entre chercheuses et chercheurs. Elle œuvrera à accroître la visibilité de la recherche québécoise à l’étranger en mettant à profit son expertise scientifique et ses compétences stratégiques pour renforcer la notoriété du Québec sur la scène internationale.
Alexane entrera en poste à la fin octobre 2025.
Laurent Vinet
Laurent Vinet détient un doctorat en chimie de l’Université de Montréal et se spécialise en chimie verte et chimie en flux continu.
En tant que scientifique en résidence à la Délégation générale du Québec à New York, son mandat vise notamment à soutenir les collaborations et les partenariats de recherche, la mobilité des chercheurs et des chercheuses et des professeurs et professeures, ainsi que le rayonnement de la recherche québécoise dans les huit états du Mid-Atlantique américain. Les secteurs des sciences de la vie, de l’intelligence artificielle, du quantique et des sciences du climat se sont affirmés comme stratégiques sur le territoire de la Délégation générale du Québec à New York, et orientent ses actions en matière de diplomatie scientifique.
Véronique Voyer
Véronique Voyer est titulaire d’un doctorat en littérature et spécialiste du théâtre contemporain depuis une perspective écoféministe.
En tant que scientifique en résidence à la Délégation générale du Québec à Paris, elle travaille sur la découvrabilité des contenus scientifiques et culturels francophones, afin de favoriser leur circulation, leur visibilité et leur valorisation à l’échelle internationale.
Vous pensez ne pas avoir les compétences nécessaires pour être conseiller ou une conseillère scientifique ? Détrompez-vous ! Le rôle de conseil scientifique mobilise avant tout vos réflexes de recherche, votre capacité d’analyse d’une problématique et l’utilisation de données probantes. Un conseiller ou une conseillère scientifique, c’est un guide qui amène à se poser les bonnes questions.
Rémi Quirion
Scientifique en chef du Québec
Vous souhaitez explorer l’univers insoupçonné des carrières post-PhD ?
Volet international et national :
Laurent Corbeil, conseiller stratégique aux affaires internationales
Volet gouvernemental et municipal :
Émilie Rochette, responsable de programmes pour les grands défis de société