Alexandra Chapdelaine

Étudiante au doctorat en Recherche en Sciences de la Santé
Université de Sherbrooke

Publication primée : Sociodemographic factors and beliefs about medicines in the uptake of pharmacogenomic testing in older adults

Publiée dans : Pharmacogenomics

Résumé

La recherche d’Alexandra Chapdelaine démontre qu’au Québec, les aînés ne sont majoritairement pas prêts à payer pour un test qui pourrait être utilisé par leur médecin pour leur offrir un meilleur choix de traitement et limiter leurs effets secondaires. Les tests pharmacogénétiques évaluent le profil génétique des personnes afin de dresser un profil de leur usine interne de traitement des médicaments : les forces, les faiblesses, les particularités. Avec ce profil, le médecin peut ainsi prescrire des médicaments adaptés au profil unique des personnes où l’effet est maximisé et les effets secondaires minimisés. Cette étude vise à déterminer les facteurs qui faisaient en sorte que les participants seraient plus ou moins enclins à vouloir : dans un premier temps, donner un échantillon et dans un deuxième temps, payer pour ces tests. Les résultats démontrent qu’alors que la plupart des aînés participants étaient prêts à fournir un échantillon, moins de la moitié payerait de leurs poches pour des tests de type pharmacogénétique. En mettant en commun ces observations, Alexandra Chapdelaine émet l’hypothèse que l’éducation à propos des médicaments et de l’influence des gènes sur leur traitement par l’organisme influencerait la décision des personnes âgées quant à l’utilisation de ce service. En améliorant les connaissances des aînés à propos des risques et des bénéfices potentiels liés à l’utilisation des tests de type pharmacogénétique, ils seront plus en mesure de prendre une décision éclairée.