Responsable : 
Hendra Hermawan

Établissement : 
Université Laval

Année de concours : 
2024-2025

Hendra Hermawan, responsable, Université Laval

Fatiha Chandad, cochercheur ou cochercheuse, Université Laval

Ulate-Kolitsky Elena, cochercheur ou cochercheuse, Cégep de Trois-Rivières

Vera Trabadelo, chercheur principal ou chercheuse principale – international, Université Mohammed VI Polytechnique

Ayoub Tanji, cochercheur ou cochercheuse, Cégep de Trois-Rivières

Secteurs de la recherche : Sciences naturelles et génie; Sciences de la santé

Domaine : Matériaux

Table des matières

  1. RÉSUMÉ DU PROJET

1. RÉSUMÉ DU PROJET

Le projet de recherche vise à répondre aux défis croissants liés aux problèmes de santé bucco-dentaire, tels que la perte d’implants dentaires, la faible densité osseuse et les réactions inflammatoires. Ces complications sont courantes chez les patients nécessitant des implants, en particulier ceux de petite taille. Les implants dentaires actuels présentent des limites en termes de biocompatibilité, de résistance mécanique et de durabilité, ce qui peut entraîner des échecs cliniques et une dégradation rapide. Dans ce contexte, le développement de nouveaux matériaux pour les implants dentaires est essentiel pour améliorer la qualité des soins et réduire les risques post-opératoires. Ce travail se concentre sur le développement de nouveaux matériaux de haute performance, à base d’alliages à haute entropie, pour des implants dentaires de petite taille et de faible épaisseur. Ces alliages apportent des réponses aux problématiques actuelles de l’implantologie, notamment en matière de résistance mécanique, de durabilité, de biocompatibilité, et de résistance à la corrosion. Le projet vise à créer des solutions innovantes en développant des matériaux plus robustes et performants. Les retombées du projet pour le Québec incluent une avancée dans le domaine des technologies médicales, renforçant le rôle de la province comme leader dans l’innovation biomédicale. Cela pourrait aussi conduire à la création de nouvelles opportunités économiques dans les secteurs des matériaux avancés et des dispositifs médicaux, tout en formant des étudiants et des chercheurs à des technologies de pointe. Le Maroc, de son côté, bénéficierait de l’intégration de nouvelles technologies dans les soins de santé, tout en valorisant ses ressources naturelles stratégiques dans le cadre de la fabrication des matériaux. La collaboration entre ces deux régions favorisera également le transfert de compétences et de technologies, avec des retombées positives sur la formation des jeunes chercheurs et sur la compétitivité des secteurs industriels locaux dans les domaines du biomédical et des matériaux innovants. Cette initiative, portée par une collaboration internationale entre des universités et des centres de recherche marocains et québécois, adopte une approche interdisciplinaire qui réunit des experts en métallurgie, ingénierie des matériaux et sciences biomédicales.

Appel à proposition