Cette étude documente le parcours d’installation des demandeurs d’asile arrivés au Québec en 2017-2018, examinant les défis qu’ils affrontent ainsi que l’adéquation entre leurs besoins et les services offerts par les secteurs public et communautaire.

Parmi ces personnes, 59,8 % verront, en 2017-2020, leur demande accueillie, ouvrant la voie vers la citoyenneté. Il est d’autant plus important de prendre des mesures pour favoriser leur intégration et celle de leurs enfants sur les plans de la francisation, de l’emploi, de l’éducation et des conditions de vie.

Cette population est désireuse de travailler: 90,0 % des adultes ont entre 18 et 50 ans, 94,0 % ont demandé un permis de travail et 72,8 % détiennent un diplôme postsecondaire. Le manque de reconnaissance des études, de l’expérience professionnelle et d’accès à la formation entravent l’intégration sur le marché du travail. Le manque d’accès aux garderies subventionnées est une autre barrière majeure à l’emploi et à la francisation qui pénalise particulièrement les femmes. Parmi les répondants, 61,1 % ont manqué d’argent pour subvenir à leurs besoins de base et 41,6 % ont vécu l’insécurité alimentaire.

Nous proposons un changement de perspective qui s’articule autour de trois axes :
• Promouvoir l’intégration des demandeurs d’asile, notamment en facilitant la francisation et l’insertion dans des emplois qui correspondent à leurs compétences;
• Faciliter l’établissement en région pour les demandeurs d’asile qui le souhaitent après une période d’accueil à Montréal permettant d’évaluer leurs besoins et compétences afin de mieux les orienter;
• Favoriser le bien-être des enfants, notamment par des mesures pour sortir les familles de la pauvreté et par l’accès aux garderies subventionnées

Chercheure principale
Jill Hanley, Université McGill

Résumé

Rapport  de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : juin 2021